Phénomène de société qui nous a intrigué :
Les néothérapies du rire : une mode, ou une actualité sans précédent ?
Zygoma vient de zygomatique qui vient lui-même de zygomar ; une personne drôle, comique, amusante, farfelue. Le zygomar fait grand usage de ses muscles zygomatiques (muscles du visage), sa bouche s’ouvre largement.
Gélo = du Grec Gelos signifiant le rire.
Rigolothérapie, Rirothérapie, Zygomathérapie, Gélothérapie…
On en voit partout ! Mais que peuvent bien signifier ces drôles de termes ?
Ces élucubrations désignent en réalité un tout nouveau mode de thérapie ; la thérapie par le rire.
Nous avons constaté que de plus en plus de médecins, d’associations, d’organismes et d’hôpitaux commencent à utiliser ces méthodes sur leurs patients. Certains se présentent sous formes de « club » de rire, certains engagent des clowns, d’autres font des cures de blagues et d’humour…
Une thérapie est un ensemble de moyens employés pour prévenir ou guérir une maladie.
Le rire, quant à lui, est un comportement réflexe, exprimant généralement de la joie et du bien être. C'est une réponse physique involontaire à une émotion plaisante, ou à certaines substances (gaz hilarant...). Présent dès l’enfance, avant même l’apprentissage du langage, le rire a résisté à l’évolution de l’espèce humaine. Activité quotidienne, il est valeur commune à toute l’humanité, et est compréhensible par tous, quelque soit la langue utilisée ou la manière de vivre.
Mais pourquoi alors une thérapie par le rire ?
Déjà au début du XXe siècle, Freud affirmait que l’humour permet à l’humain de démontrer son refus de se laisser abattre par la souffrance, d’affirmer son invincibilité et de faire triompher le principe du plaisir. Une personne malade peut alors s’affirmer et évacuer son mal être intérieur et son stress rien qu’en rigolant.
Se détendre c’est bien, mais quand est-il de la guérison par le rire ?
Même si les cas connus sont d’un nombre très restreint, il existe des sujets qui se sont rétablis avec l'aide de la magie du rire, c’est à mourir de rire non ?! Par exemple, Norman Cousins explique dans le livre "La volonté de Guérir" son incroyable histoire dans laquelle il guérit d'une spondylarthrite ankylosante, maladie réputée incurrable, grâce au rire (alors qu'il était déja paralysé).
Oui, soigner par le rire semble de nos jours être un remède miracle et on se demanderait même pourquoi ne pas y avoir pensé avant…
Mais les thérapies par le rire, que l’on pourrait qualifier de néothérapies, sont-elles une mode d’actualité ou une réelle révolution dans le monde de la médecine ?
Afin de savoir si ces néothérapies du rire ont un véritable fondement scientifique, nous avons cherché à démontrer que le rire peut avoir des influences médicales, et nous avons travaillé autour de la problématique :
En quoi le rire peut-il être considéré comme une thérapie?
Avant d'effectuer nos recherches, nous avons émis deux hypothèses afin de structurer et d'orienter notre travail :
1- Le rire a des effets sur le corps.
2- Ses effets peuvent être bénéfiques d'un point de vue médical.
Pour répondre à l'hypothèse 1, vous trouverez ci-après trois expériences que nous avons réalisé, ainsi que les recherches effectuées pour compléter notre travail.
De plus, pour confirmer l'hypothèse 2, nous avons réalisé une étude documentaire, et contacté des professionnels de la santé ou du rire.
Gélo = du Grec Gelos signifiant le rire.
Rigolothérapie, Rirothérapie, Zygomathérapie, Gélothérapie…
On en voit partout ! Mais que peuvent bien signifier ces drôles de termes ?
Ces élucubrations désignent en réalité un tout nouveau mode de thérapie ; la thérapie par le rire.
Nous avons constaté que de plus en plus de médecins, d’associations, d’organismes et d’hôpitaux commencent à utiliser ces méthodes sur leurs patients. Certains se présentent sous formes de « club » de rire, certains engagent des clowns, d’autres font des cures de blagues et d’humour…
Une thérapie est un ensemble de moyens employés pour prévenir ou guérir une maladie.
Le rire, quant à lui, est un comportement réflexe, exprimant généralement de la joie et du bien être. C'est une réponse physique involontaire à une émotion plaisante, ou à certaines substances (gaz hilarant...). Présent dès l’enfance, avant même l’apprentissage du langage, le rire a résisté à l’évolution de l’espèce humaine. Activité quotidienne, il est valeur commune à toute l’humanité, et est compréhensible par tous, quelque soit la langue utilisée ou la manière de vivre.
Mais pourquoi alors une thérapie par le rire ?
Déjà au début du XXe siècle, Freud affirmait que l’humour permet à l’humain de démontrer son refus de se laisser abattre par la souffrance, d’affirmer son invincibilité et de faire triompher le principe du plaisir. Une personne malade peut alors s’affirmer et évacuer son mal être intérieur et son stress rien qu’en rigolant.
Se détendre c’est bien, mais quand est-il de la guérison par le rire ?
Même si les cas connus sont d’un nombre très restreint, il existe des sujets qui se sont rétablis avec l'aide de la magie du rire, c’est à mourir de rire non ?! Par exemple, Norman Cousins explique dans le livre "La volonté de Guérir" son incroyable histoire dans laquelle il guérit d'une spondylarthrite ankylosante, maladie réputée incurrable, grâce au rire (alors qu'il était déja paralysé).
Oui, soigner par le rire semble de nos jours être un remède miracle et on se demanderait même pourquoi ne pas y avoir pensé avant…
Mais les thérapies par le rire, que l’on pourrait qualifier de néothérapies, sont-elles une mode d’actualité ou une réelle révolution dans le monde de la médecine ?
Afin de savoir si ces néothérapies du rire ont un véritable fondement scientifique, nous avons cherché à démontrer que le rire peut avoir des influences médicales, et nous avons travaillé autour de la problématique :
En quoi le rire peut-il être considéré comme une thérapie?
Avant d'effectuer nos recherches, nous avons émis deux hypothèses afin de structurer et d'orienter notre travail :
1- Le rire a des effets sur le corps.
2- Ses effets peuvent être bénéfiques d'un point de vue médical.
Pour répondre à l'hypothèse 1, vous trouverez ci-après trois expériences que nous avons réalisé, ainsi que les recherches effectuées pour compléter notre travail.
De plus, pour confirmer l'hypothèse 2, nous avons réalisé une étude documentaire, et contacté des professionnels de la santé ou du rire.
